Historique

Trois femmes faisant partie du groupe nommé les Flaming Aprons placent une annonce sur un babillard pour lancer un appel aux femmes artistes désirant se réunir pour discuter des difficultés d’exposer leur travail dans un contexte professionnel. C’est ainsi que prend forme Powerhouse. La galerie était située au 2e étage au 1210 avenue Greene dans un 4 1/2 et elle comprenait deux salles d’exposition. Les membres fondatrices sont: Elizabeth Bertoldi, Leslie Busch, Isobel Dowler-Gow, Margaret Griffin, Clara Gutshe, Billie-Joe Mericle, Stansje Plantenga et Pat Walsh. Au cours des huit premiers mois d’opération la galerie a fonctionné grâce à l’appui des membres, des artistes exposantes et des femmes intéressées à soutenir ses activités. La toute première exposition a eu lieu du 20 mai au 21 juin 1973. Ce n’est qu’un an plus tard, le 24 mai 1974, que la galerie fut incorporée sous le nom de Galerie et atelier la Centrale Électrique / Powerhouse Gallery & Studio. Le centre a déménagé plusieurs fois, avant de s’établir en 2004 sur le boulevard Saint-Laurent, dans un espace avec vitrine sur la main!

 

Mandat

La Centrale galerie Powerhouse est un centre d’artistes autogéré voué à la diffusion et au développement des pratiques féministes pluridisciplinaires. Nous nous engageons à soutenir des pratiques et des artistes peu visibles dans les institutions culturelles dominantes, et ce, à différentes étapes de leurs carrières. Notre programmation dialogue avec les féminismes et soutient l’intersectionnalité et la justice sociale.

Mission

Parmi l’un des premiers centres d’artistes au Canada, La Centrale est un organisme non hiérarchique dans son fonctionnement. Les membres jouent un rôle déterminant dans les processus décisionnel et dans l’élaboration de la programmation. Consacré à la diffusion et à la création, le centre laisse une place majeure à l’expérimentation.

En lien étroit avec sa programmation en galerie, La Centrale développe des réseaux d’échanges professionnels à l’échelle locale, nationale et internationale. Les actions éducatives et le mentorat visent à partager de nouveaux savoirs-situés en art actuel et ils permettent une ouverture constante vers de nouveaux publics.

Le centre participe au développement de l’histoire des pratiques artistiques féministes et à la construction d’une communauté d’artistes solidaires qui interrogent les valeurs et les critères hégémoniques de l’art.

La Centrale a adapté son mandat en fin 2016 et s’est également doté d’une mission afin d’affirmer une position claire pour les prochaines années. Cette reformulation nous a permis d’introduire des termes rendant compte de manière plus précise de nos préoccupations intersectionnelles et de nos engagements, sans changer notre orientation première: la diffusion de pratiques d’artistes dialoguant avec les féminismes. La reformulation n’apparaît pas sur nos lettres patentes pour l’heure, mais le processus est en cours.